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LE PROJET

Le coq Gaulois, animal fier et combatif au superbe panache, est devenu à travers les époques, un symbole de la France. Cette race est menacée, heureusement des éleveurs amateurs ont su préserver quelques souches que nous avons pu réunir au sein d'un lieu unique: notre Conservatoire du coq Gaulois situé à Méry-sur-Seine.

La création d’un conservatoire vise à préserver la diversité génétique de la race Gauloise. Le conservatoire s’est procuré 22 souches différentes à travers la France, afin d’avoir une représentation de la race et des éleveurs la plus large possible. Les sujets ont fait l’objet d’une sélection dictée par le standard officiel et effectuée par les membres du conservatoire.

Il s’agit d’une initiative  active qui suit le plan de sauvegarde de la race, élaboré par Damien Vidart.

Les sujets sélectionnés feront l’objet d’une étude poussée, effectuée par des chercheurs agronomes, chargés d’identifier la “pureté” des souches “théoriques” sélectionnées ainsi que leur lien de parenté. L’objectif est, par la suite, de reproduire de façon non consanguine les sujets les plus conformes.

Le conservatoire travaillera sur le vieillissement de la race. Sur 5 ans il observera et comparera  les différentes évolutions physiques et physiologiques des reproducteurs (mâle et femelle). Cette analyse permettra de sélectionner  les descendants afin de préserver les critères du standard de la race, tout en les améliorant.

Le conservatoire est installé au cœur de la ferme pédagogique situé à Méry-sur Seine, dans l’Aube en Champagne. Il s’intègre pleinement dans cet espace dédié à la revalorisation des espaces naturels et à la sensibilisation à la biodiversité de la faune et de la flore.

Nous agissons en complémentarité avec l’Association le Bresse Gauloise Club de France qui regroupe des élevages amateurs sportifs.

Le conservatoire est composé d’un parc de 1,5 hectares avec:

  • une poussinière,
  • des box d’élevages,
  • des grandes volières.

UN PEU D'HISTOIRE

La race Gauloise serait la plus antique race de volaille fermière française. Elle est probablement un des plus anciens symboles de la France. Le mot latin ''Gallus'' signifie à la fois ''un Gaulois'' et ''un coq''.

L’âge d’or de la race Gauloise commença au Moyen Age et dura jusqu’au milieu du vingtième siècle.

Le coq Gaulois est mis en lumière par les rois puis durant la Révolution française comme symbole de liberté et de citoyenneté. Au cours des IIIe, IVe et Ve républiques, le coq est représenté sur les boutons des uniformes des gardes républicains, ou parfois sur les timbres ou les pièces de monnaie. Lors de la première guerre mondiale, le coq sert à la propagande et symbolise la combativité et le courage face à l’envahisseur.

Les deux guerres mondiales mettent à mal les élevages et ce gallinacé est délaissé au profit de certaines races plus appréciées pour leur chair ainsi que leur ponte plus productive. L’exode rural et la découverte de souches plus rentables sont la cause de son déclin.

Le standard officiel de la race du coq Gaulois est créé le 23 septembre 1923. Dans les années 1990, le Bresse-Gauloise Club de France décide d’intégrer la race Gauloise à son association afin de créer un premier essor pour fédérer des éleveurs.

Aujourd’hui, Il est toujours présent sur les grilles du parc du Palais de l’Élysée, les clochers d’église et les girouettes. Le coq gaulois est un emblème de la France, notamment dans le domaine sportif où il est représenté fièrement  sur les maillots.

Cocoricoooooo !

ET DEMAIN...

Notre objectif est de poursuivre notre dynamisme et d'amener le conservatoire sur les lignes du plan de sauvegarde de la race.

L’extension du conservatoire doit permettre la multiplication des reproducteurs et l’accueil de leurs descendants (conformes au standard de la race), sur des parcours vastes, enherbés toute l’année.

Notre reproduction nous permet de sélectionner et de vendre des sujets, augmentant ainsi sa disponibilité, le nombre de détenteurs et d’éleveurs sensibles à sa préservation.

Le conservatoire du coq gaulois continuera de compléter la liste des détenteurs de la race Gauloise et poursuivra le travail du recensement commencé en 2018: une nécessité pour établir les statistiques d’évolution des effectifs.